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  • ORIGINAL RESEARCH - JOURNAL OF FUNCTIONAL VENTILATION AND PULMONOLOGY. VOLUME 10 - ISSUE 32. 2019

    Last Updated: 20/10/2019

    The knowledge and practices of medical students about smoking
    Les connaissances et pratiques des étudiants en médecine vis -à- vis du tabagisme
    D. Soumaré1, K. Ouattara1, T. Kanouté1, I.B.Diall2, B. Baya1, I. Guindo1, F .Sidibé1, O. Yossi1, D. Koné1, FB Sanogo1, Y. Kamian1, AP. Dakouo1, S .Bamba1, L. Coulibaly1, Y. Toloba1

    1 : Service de Pneumo-phtisiologie CHU Point-G. Bamako-Mali
    : Service de Cardiologie CHU Point-G. Bamako-Mali

    Corresponding author
    Dr. Dianguina SOUMARE
    Service de Pneumophtisiologie CHU du Point-G. Bamako, Mali.
    E-mail: soumaredianguina@gmail.com

    DOI: 10.12699/jfvpulm.10.32.2019.42

     

    ABSTRACT

    Smoking is one of the leading preventable causes of illness and death worldwide. It is currently a major public health problem according to the WHO, which has a mortality toll of half of all smokers. This mortality is expected to rise to nearly 10 million cases per year until 2030, of which 70% in developing countries. The purpose of our work was to evaluate the knowledge and practices of medical students with respect to smoking. This was a prospective cross-sectional study, conducted from 1 October 2017 to 30 November 2017 among students of the Faculty of Medicine and Ondo stomatology of Bamako (Mali). At the end of this work, the overall prevalence of smoking was 8.7%. All smokers were male (100%) and smoking was the only mode of use (100%) with an average daily consumption of 9 cigarettes. The place of initiation for most smokers was the school environment (84%). The most talked about reason for initiation was an experience to live (43%). Knowledge of the role of tobacco in the genesis of specific pathologies was generally good. However gaps existed concerning the role of tobacco in the occurrence of certain diseases (increased neutrophil levels, meningeal hemorrhage, and arteritis of the lower limbs ....). Knowledge of withdrawal techniques is good for nicotine substitutes and psychotherapy but deficient for bupropion, Varenicline and other non-drug techniques (sophrology, acupuncture, naturopathy ...). Future general practitioners lack training in smoking (5.8% of students). Conclusion: Smoking in Mali is currently a major public health scourge due to its increased frequency especially in the university environment and especially among future health professionals, especially medical students, hence the need to develop and integrate health programs. Smoking Education in the Curriculum of Medical Students.

    KEYWORDS:  Knowledge; Students; Medicine; Smoking.

     RÉSUMÉ

    Le tabagisme est l’une des principales causes évitables de maladie et de décès dans le monde. Il constitue actuellement un problème majeur de santé publique selon l’OMS dont le bilan est la mortalité de la moitié des fumeurs [1]. Cette mortalité devrait s’élever à près de 10 millions de cas par an jusqu’en 2030, dont 70 % dans les pays en développement [2]. Le But de notre travail était d’évaluer les connaissances et pratiques des étudiants en médecine vis-à-vis du tabagisme. Il s’agissait d’une étude prospective transversale, menée du 1er octobre 2017 au 30 novembre 2017  chez les étudiants de la faculté de médecine et d’Ondostomatologie de Bamako (Mali). Au terme de ce travail la prévalence globale du tabagisme était de 8,7%. La totalité des fumeurs était de sexe masculin (100%) et la cigarette représentait le seul mode d’utilisation (100%) avec une consommation journalière moyenne de 9 cigarettes. Le lieu d’initiation de la plupart des fumeurs était le milieu scolaire (84%). Le motif d’initiation le plus évoqué était une expérience à vivre (43%). Les connaissances du rôle du tabac dans la genèse des pathologies spécifiques étaient généralement bonnes. Cependant des lacunes existaient se rapportant au rôle du tabac dans la survenue de certaines maladies (augmentation du taux des neutrophiles, hémorragie méningée, artérite des membres inférieurs….). Les connaissances sur les techniques de sevrage sont bonnes pour les substituts nicotiniques et la psychothérapie mais déficitaires pour le bupropion, la Varenicline et les autres techniques non médicamenteuses (sophrologie, acupuncture, naturopathie…). Les futurs médecins généralistes manquent de formation sur le tabagisme (5,8% des étudiants). Conclusion. Le tabagisme au Mali est actuellement un fléau majeur de santé publique par sa fréquence accrue notamment au milieu universitaire et surtout chez les futures professionnels de santé notamment les étudiants en médecine d’où la nécessité d’élaborer et d’intégrer de programmes d’éducation tabagique dans le cursus des étudiants en médecine.

    MOTS CLÉS:  Connaissance; Étudiants; Médecine; Tabagisme.

     

     

    INTRODUCTION

    Le tabagisme est l’une des principales causes évitables de maladie et de décès dans le monde. Il constitue actuellement un problème majeur de santé publique selon l’OMS dont le bilan est la mortalité de la moitié des fumeurs [1]. Cette mortalité devrait s’élever à près de 10 millions de cas par an jusqu’en 2030, dont 70 % dans les pays en développement [2].

    Il existe actuellement dans le monde un milliard et demi de fumeurs et près de la moitié des enfants du monde entier vivent dans un milieu enfumé par les cigarettes. D’après l’OMS, le tabac est la cause du décès de 5,4 millions de personnes, et 80% de ces décès surviennent dans les pays en développement.

    Au cours de ces dernières années, la prévalence du tabagisme a diminué dans de nombreux pays industrialisés [3]. Dans les pays en développement, en revanche, le nombre de jeunes adultes commençant à fumer s’est multiplié et la consommation de tabac par habitant a augmenté [3].

    Au Mali en 1981 sur un échantillon de 5433 personnes vivant à Bamako, 27,29% étaient des fumeurs [4], et aussi en 1983 sur un échantillon de 3056 personnes vivant en milieu rural ou urbain, 60% étaient consommateurs de tabac sous ses diverses formes d’utilisation [5]. En 1994 ; une étude réalisée chez les étudiants en médecine au Mali donnait une prévalence de 12,1% de tabagisme [6].

    En 2002, une enquête effectuée en milieu scolaire sur des adolescents de 13 à 15ans, avait retrouvé que 44,9% des garçons et 12,6% des filles consommaient du tabac quel que soit le type de produit [7].

    Devant ces données alarmantes et inquiétantes, il nous a paru opportun de mener cette étude dans le cadre de la stratégie de lutte contre ce fléau en s’inspirant des recommandations de l’OMS [8].

    Dans cette stratégie, un rôle incontestable a été donné aux futurs professionnels de la santé dans la lutte contre le tabagisme. C’est ainsi que nous avons jugé nécessaire d’étudier la prévalence du tabagisme chez les étudiants en médecine, d’évaluer leurs connaissances sur les méfaits du tabagisme et sur les techniques de sevrage tabagique. 

    MATERIEL ET METHODES

    Il s’agissait d’une étude prospective et transversale réalisée du 1er octobre  au 30 novembre 2017  chez les étudiants de la faculté de médecine et d’Ondostomatologie de Bamako (Mali). La taille de l’échantillon était calculée en se basant sur la prévalence du tabagisme de 12,1 % pour une précision de 3 % et un niveau de confiance de 95 %. Une taille de 1028  étudiants a été estimée selon la table de la loi normale centrée réduite.

    Les étudiants étaient interrogés à l’aide d’un questionnaire anonyme standardisé écrit en français. Ce questionnaire a été distribué aux étudiants lors des stages hospitaliers au service de cardiologie et de pneumologie du CHU Point-G et au niveau du campus universitaire. Les informations recueillies avaient porté, en plus des données sociodémographiques, sur plusieurs items concernant les habitudes tabagiques : (nombre de cigarette par jour, âge d’initiation, lieu d’initiation, motif d’initiation, mode d’utilisation du tabac), des connaissances sur les méfaits du tabagisme : Sur l’appareil respiratoire (cancer broncho-pulmonaire, bronchite chronique, emphysème pulmonaire).

    Sur l’appareil cardiovasculaire (coronaropathie, insuffisance cardiaque, artérite des membres inférieurs, accident vasculaire cérébral, arrêt circulatoire)

    Sur le système nerveux (dépendance, hémorragie méningée).

    Sur l’appareil urinaire (cancer de la vessie, cancer du rein, impuissance sexuelle, insuffisance rénale).

    Sur l’appareil digestif (ulcère gastroduodénal, reflux gastro-œsophagien, cancer de l’œsophage, cancer de l’estomac).

    Sur les éléments figurés du sang (polyglobulie, neutrophile, augmentation de l’adhésivité et de l’agréabilité plaquettaire).

    Sur la grossesse (faible poids de naissance, incidence de prématurité augmentée, malformations congénitales, avortement spontané et grossesse extra-utérine).

    Spécifiques de la femme (survenue précoce de la ménopause, diminution de fertilité, augmentation du risque d’avortement).

    Thromboembolique chez la femme sous contraception oestroprogestative).

    Sur d’autres organes (cancer du col de l’utérus, cancer du sein, vieillissement prématurité de la peau, diminution du goût et de l’odorat, caries dentaires).

    Des connaissances sur les techniques de sevrage : Moyens médicamenteux utilisés dans le sevrage tabagique (Substituts nicotiniques, Bupropion LP, Varenicline).

    Moyens non médicamenteux utilisés dans le sevrage tabagique (psychothérapie, autohypnose, sophrologie, acupuncture, auriculothérapie, naturopathie). Des informations sur le tabagisme : lieu de l’information (école fondamentale, école secondaire, faculté, ailleurs), contenu de l’information (méfaits du tabagisme, techniques de sevrage, prévention du tabagisme, différents types de tabagisme, composition du tabac, données épidémiologiques).

    Les enquêteurs étaient les faisant fonction d’interne  du service de cardiologie et de pneumologie du CHU Point-G. Ils avaient été préalablement familiarisés avec les objectifs de l’enquête, les modalités d’échantillonnage ainsi que le mode d’administration et de remplissage du questionnaire. Le regroupement des questionnaires s’est effectué immédiatement après l’enquête. Aucun problème notable n’a été observé pendant le déroulement de l’enquête. Des explications complémentaires ont été alors apportées par les enquêteurs.  Pour le bon déroulement de l’enquête, une autorisation administrative des autorités du centre hospitalier universitaire du Point-G et du décanat de la faculté de médecine avait été obtenue préalablement. Un consentement libre et éclairé des tous les enquêtés avait été obtenu. Les données ont été saisies et analysées à l’aide du logiciel SPSS Windows version 17.0.

    RÉSULTATS

    Au moment de l’enquête, les fumeurs actuels (permanents et occasionnels) étaient au nombre de 125 cas sur un ensemble de 1028 enrôlés,  tous étaient de sexe masculin, soit une prévalence du tabagisme de 12,16 %.

    La classe modale était la tranche d’âge de 20-25ans avec une fréquence de 73,6%.

    La consommation journalière moyenne était de 9 cigarettes avec des extrêmes à 2 cigarettes et à 20 cigarettes par jour. Le cancer broncho-pulmonaire était la nuisance tabagique la plus connue (93,7%), suivi de la bronchite chronique (64,1%) et de l’insuffisance cardiaque (54,4%) sur l’appareil cardio respiratoire. Les 4 /5 de l’effectif (80,1%) connaissaient la dépendance du tabac.

    Le cancer de l’œsophage était le plus cité avec un taux de 61,2%.

    L’ hyperagrégabilité plaquettaire était connue par environ ¼ de l’effectif (24,6%). Connaissance sur les techniques de sevrage tabagique.

    Parmi les moyens de sevrage, 50,5% connaissait la substitution nicotinique comme moyen chimique  et la psychothérapie était connue par plus de 2/3 de l’effectif (69,6%) comme moyen non médicamenteux. 

    DISCUSSION

    Le tabagisme constitue un problème de santé publique qui ne cesse de gagner de nouveaux fumeurs surtout dans les pays en voie de développement comme le nôtre .

    L’étude prospective et transversale conduite chez les étudiants de la faculté de médecine et odontostomatologie de Bamako en stage pratique au Centre Hospitalier Universitaire du  Point-G, et au niveau du campus universitaire du 1er octobre 2016 au 30 novembre 2017 a retrouvé une prévalence du tabagisme de 12,16 % chez les étudiants en médecine (Tableau I). Par contre ce taux est plus faible que celui enregistré dans les pays maghrébins notamment en Tunisie par Chelly A et al [9] et Ben Rejeb M et al [10], ont trouvé respectivement dans leur série 14% et 20,6%. Cependant  la prévalence dans notre série  était un peu  plus importante que celle rapportée par la série marocaine [11], par Zaghba.N et al qui ont rapporté 7,9% de prévalence. Cet écart pourrait être lié à la plus faible taille de notre échantillon d’une part et d’autre part au faible revenu de nos étudiants.

    Dans notre série le taux est largement en dessous de celui enregistré dans les pays occidentaux  où l’étude de Tessier et al [12] auprès des étudiants Français en médecine  rapportait 48,3 % de fumeurs chez les hommes  et  44,4 % chez les femmes et auprès des étudiants turcs [13] rapportait  43 % de fumeurs chez les hommes et 27 % chez les femmes.

    Concernant le sexe, nous rapportions une tendance exclusivement masculine (Tableau I), contrairement à l’étude  de Tessier et al [14] concernant 10 pays d'Afrique et du Moyen-Orient dans laquelle, il rapporte 22% de fumeurs chez le sexe masculin et 3% chez le sexe féminin. Cette absence de tabagisme chez la femme dans le contexte malien pourrait s’expliquer par les normes sociales qui prévalent au Mali, ainsi que dans certains pays à majorité musulmane ou le tabagisme féminin notamment la cigarette à fumer est considéré comme une offense aux coutumes [5].

    La tranche d’âge de 20-25 ans était la plus représentée dans notre série (73,6%), avec des extrêmes allant de 18 à 38 ans (Figure 1). Nos résultats sont similaires avec les séries tunisiennes [9-21], ou la majorité des fumeurs concernait les tranches d’âge  20-25 ans et la quasi-totalité de cette tranche d’âge avait débuté avant  l’âge de 20 ans. Il s’agit là d’un indice de gravité lié à la précocité du tabagisme et à sa longueur.

    La consommation moyenne journalière dans notre étude était de 9 cigarettes par jour  avec des extrêmes allant de 2 à 20 cigarettes (Figure 2). Ce résultat est superposable à la série marocaine réalisée par Zaghba N et al ou la majorité des fumeurs consommaient moins de dix cigarettes/j [11]. En revanche nos chiffres sont inférieurs à ceux constatés par Touré et al [15] ou la majorité dans leur série fumait plus de 20 cigarettes/j.

    La cigarette constituait le seul mode d’utilisation du tabac comme constatée dans la plupart des études  [9-10 - 12 -13]. Cela pourrait s’expliquer par le fait que fumer aujourd’hui apparait comme un signe d’émancipation et de rébellion.

    Par  rapport aux connaissances sur le tabagisme, la majorité des étudiants enquêtés (95,5 %) étaient d’accord sur la nocivité du tabac. Ce résultat a été rapporté par d’autres auteurs sur le rôle nocif du tabac dans l’organisme  notamment par Bertrand Hugo Mbatchou Ngahane  et al. [16] au Cameroun  (97%),  par  Zaghba. N et al [11] au Maroc (92,5 %) et Touré. N.O et al. [15]  à Dakar (93,7 %). Les connaissances du rôle du tabac dans la genèse de pathologies spécifiques sont assez  bonnes. Les pathologies liées au tabac les mieux connues étaient sur le plan cardio respiratoire (Tableau II) : le cancer broncho-pulmonaire (93,7%), la bronchite chronique (64,1%), l’insuffisance cardiaque (54, 4%). Sur le plan du système nerveux central (Tableau III) était la dépendance (80,1%). Sur le plan digestif (Tableau IV) étaient le cancer de l’œsophage (61,2%), le cancer de l’estomac (36,3%). Sur les éléments figurés du sang (Tableau V) était l’hyperagrégabilité plaquettaire (24,6%).

    Ces connaissances sont comparables à ceux d’autres études réalisées en Afrique notamment au Maghreb dans les séries Tunisiennes et Marocaines [9 - 10 -11]  et  en France dans la série de Tessier J F et al [12].

    Toute fois des lacunes sont constatées et se rapportaient au rôle du tabac dans l’augmentation du taux des neutrophiles (Tableau V) environ 10,5%, l’hémorragie méningée (Tableau III) environ 13,7%, l’artérite des membres inférieurs (Tableau II) environ 21,0%, la polyglobulie (Tableau V) environ 21,2%, le reflux gastro-œsophagien (Tableau IV) environ 37%, l’arrêt circulatoire (Tableau II) environ 25,5%. Ces lacunes n’étaient pas identiques à celles retrouvées chez les étudiants en médecine de Tunisie [10] et d’autres pays africains et asiatiques [17 - 18].

    La moitié environ (50,5%) des étudiants enquêtés savait le rôle des substituts nicotiniques dans le sevrage tabagique mais très peu connaissait le bupropion LP (4,5%) et la Varenicline (2%) dans le sevrage tabagique (Tableau VI). Plus de 2/3 de l’effectif (69,6%) connaissaient la psychothérapie comme technique d’abandon du tabac. Les autres voies étaient presque méconnues (Tableau VI). Ces résultats observés dans notre série par rapport aux connaissances des étudiants sur le sevrage tabagique sont similaires à d’autres séries Africaines notamment en Algérie et au Sénégal [19- 20].

    Seulement 5,8% des étudiants enquêtés dans notre série avaient bénéficié d’une formation sur le tabagisme. Cela confirme l’enquête menée par l’IUATLD en collaboration avec l’OMS auprès de 1353 écoles de médecine de 159 pays différents qui montrait que seulement 11% des écoles avaient un module de formation spécifique du tabac [21].

    CONCLUSION

    Le tabagisme au Mali est actuellement un fléau majeur de santé publique par sa fréquence accrue notamment au milieu universitaire et surtout chez les futures professionnels de santé notamment les étudiants en médecine.

    Cette étude a montré la prévalence élevée du tabagisme en milieu universitaire. Les connaissances des étudiants étaient relativement bonnes mais toute fois des insuffisances se rapportaient à certains méfaits du tabac dans l’organisme et sa lutte restent à améliorer. La précocité de l’initiation et la connaissance par la majorité de certains effets néfastes du tabac. Toute fois des insuffisances demeurent de même que dans les techniques de sevrage, d’où la nécessité d’élaboration de politique nationale de prévention et de lutte contre le tabagisme, de développer et de mettre en œuvre des programmes de sevrage pour les jeunes et adolescents ; d’intégrer de programmes d’éducation tabagique dans le cursus des étudiants en médecine.

    CONFLIT D’INTÉRÊT

    Aucun.

    RÉFÉRENCE

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    3. Organisation mondiale de la Santé. Tobacco or health: a global status report. Genève : Organisation mondiale de la Santé; 1997. 

    4. Haidara (AM) le tabac et les intoxications des fumeurs : Propositions et moyens de lutte contre le tabagisme au Mali. www.keneya.net/fmpos/theses/2010 medpdf/10M 352pdf.

    5. Enquête : Le tabac et la pauvreté au Mali. Rapport Septembre 2010 https://www.who.int_reporting_ reportsmali_annex2_report_tobaco_and_poverty.pdf

    6. Dena K. : Etude de quelques aspects du tabagisme chez les étudiants de l’Ecole Nationale de Médecine et de Pharmacie en 1994. http://www.keneya.net/fmpos/theses/1996/med.pdf

    7. Enquête globale sur le tabagisme chez les jeunes (SOS tabagisme). 2002. https://www.who.int_reportsmali_annex2_report_tobacco_and_poverty.pdf.

    8. Organisation mondiale de la santé : le rôle des professionnels de la santé dans la lutte antitabac 2005. Adresse : www.who.int/tobacco/resources/publications/wntd/2005/layoutfinalf.pdf.

    9. C helly A, MBarek S, Ahlis S : le tabagisme dans les lycées de Siliana-Tunisie. Tun Med 1986; 593-7.

    10. Ben Rejeb M, Abroug H, S. Khefacha-A : Comportement tabagique, connaissances et attitudes relatives à la lutte anti-tabac des étudiants infirmiers de la ville de Sousse, Tunisie. Revue d’épidémiologie et de santé publique 64 (2016) 121–127.

    11. Zaghba N, Yassine N, Sghier Z Comportement des étudiants en médecine de Casablanca vis-à-vis du tabac en 2010. Revue des Maladies Respiratoires (2013) 30, 367—373.

    12. Tessier J F, Reour P, Rofton J : les étudiants en médecine français et le tabac. Rev Mal Respir 1988; 589-92.

    13. Tessier JF, Freour P, Kombuol L, Crofton J: Smoking habits and attitudes of medical students towards smoking antismoking campaigns in fourteen European countries. Eur J Epidem 1989; 5: 311-21.

    14. Tessier J F, Freour P, Nejjari C, Belougne D, Crofton JW: smoking behaviour and attitudes of medical students towards smoking and anti-smoking campaigns: a survey in 10 African and Middle Eastern countries. Tobacco control 1992; 1: 95-101. 

    15. Touré N O, Thiam K, Diatta A : Le tabagisme chez le personnel médical et paramédical dans quatre grands hôpitaux de Dakar. Rev Mal Respir2011; 28 : 1095-1103.

    16. Hugo B, Ngahane M, Luma H, Ndiaye M La prévalence du tabagisme chez le personnel de l'Hôpital Général de Douala, Cameroun. Pan African Medical Journal – ISSN: 1937- 8688 .

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    21. Radhouane F, Wiem J, Noureddine A Le tabagisme chez les étudiants paramédicaux de Tunis.Tunisie Médicale - 2010 ; 88 (08) : 534 - 544

     

    FIGURES - TABLES

     

    RÉFÉRENCE

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    ARTICLE INFO

    DOI: 10.12699/jfvpulm.10.32.2019.42

    Conflict of Interest
    Non

    Date of manuscript receiving
    23/07/2019

    Date of publication after correction
    15/10/2019

    Article citation 
    Soumaré D, Ouattara K, Kanouté T, B.Diall I, Baya B, Guindo I, Sidibé F, Yossi O, Koné D, Sanogo FB, Kamian Y, Dakouo AP, Bamba S , Coulibaly L, Toloba Y. The knowledge and practices of medical students about smoking.  J Func Vent Pulm 2019;32(10):42-47