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  • JOURNAL OF FUNCTIONAL VENTILATION AND PULMONOLOGY Journal de la Fonction Ventilatoire et de Pneumologie VOLUME 14 - ISSUE 44

    Last Updated: 01/11/2023

    Sleep apnea syndrome in patients with strokes at the Brazzaville University Hospital

    Profil du syndrome d’apnées du sommeil chez les patients victimes d’accidents cérébraux au Centre Hospitalier Universitaire de Brazzaville

    ELP. Bemba1,2, RG. Bopaka1,2,3, GA. MPandzou1,4, H. Mbéré Ossema2, FH. Okemba Okombi1,2,3, KB. Ossale Abacka2, PM. Ossou-Nguiet1,4

    1: Université Marien NGOUABI, Faculté des Sciences de la Santé

    2: Service de Pneumo-Phtisiologie du CHU de Brazzaville

    3: Programme National de Lutte contre la Tuberculose—PNLT

    4: Service de Neurologie du CHU de Brazzaville

    Corresponding author:  

    RG. BOPAKA.  Université Marien NGOUABI, Faculté des Sciences de la Santé

    E-mail: bopaka2@gmail.com

    DOI: 10.12699/jfvpulm.14.44.2023.44

     

    ABSTRACT

    Introduction. Sleep apnea syndrome (SAS) corresponds to repeated episodes of complete or partial interruption of respiratory flow occurring during sleep. In stroke patients, the causes of SAS are diverse. The goal is to detrmine the hospital frequency of sleep apnea syndrome (SAS) in patients with cerebrovascular accidents (stroke); describe the socio-demographic characteristics of stroke patients with SAS; describe the characteristics of SAS and identify the factors associated with their occurrence. Methods. It was an analytical cross-sectional study. carried out from July 1 st to November 1 st, 2020 in the neurology department and in a public outpatient neurology consultation at the Brazzaville University Hospital. Results. The hospital frequency of SAS in patients suffering from stroke at the Brazzaville University Hospital was 72.02%. OSA was fund in 93.88% of cases and mixed sleep apnea syndrome in 6.12%. Patients with SAS had a mean age of 61. 16 ± 12.12 years. The sex ratio was 2.27. Factors associated with the occurrence of SAS were abdominal obesity (p = 0.03), large neck girth (p = 0.009), existence of swallowing disorders (p = 0.007) and Rankin’s modified (p = 0.001). Conclusion. Sleep apnea syndrome is common in patients with stroke at Brazzaville University Hospital, particularly OSA. It was associated with abdominal obesity, with a significant cervical circumference. Its existence, as well as that of mixed sleep apnea syndrome, influences the functional recovery and quality of life of patients.

    KEYWORDS: Sleep apnea syndrome; Stroke; Brazzaville.

    RÉSUMÉ

    Introduction. le syndrome d’apnées du sommeil (SAS) correspond à des épisodes répétés d'interruption complète ou partielle du flux respiratoire survenant pendant le sommeil. Chez les patients victimes d’accidents vasculaires cérébraux (AVC), les causes du SAS sont diverses. Le but est de déterminer la fréquence hospitalière du SAS chez les patients victimes d’AVC, décrire les caractéristiques du SAS et sociodémographiques des patients victimes d’AVC porteurs du SAS et identifier les facteurs associés à leur survenue. Méthodes. il s’est agi d’une étude transversale, réalisée du 1er juillet au 1er novembre 2020 dans le service de neurologie et en consultation ambulatoire publique de neurologie au CHU de Brazzaville. Résultats. la fréquence hospitalière du SAS chez les patients victimes d’AVC au CHU de Brazzaville était de 72,02%. Le syndrome d’apnées obstructif du sommeil (SAOS) était retrouvé dans 93,88% des cas et le SAS mixte dans 6,12%. Les patients porteurs du SAS avaient un âge moyen de 61,16 ± 12,12 ans. Le sex- ratio était de 2,27. Les facteurs associés à la survenue du SAS étaient l’obésité abdominale (p= 0,03), le périmètre du cou important (p= 0,009), l’existence des troubles de la déglutition (p=0,007) et le score de Rankin modifié (p < 0,001).  Conclusion. le SAS est fréquent chez les patients victimes d’AVC au CHU de Brazzaville, particulièrement le SAOS. Il était associé à l’obésité abdominale, à un périmètre cervical important. Son existence ainsi que celle du syndrome d’apnées mixte du sommeil influencent la récupération fonctionnelle et la qualité de vie des patients.

    MOTS CLÉS: Syndrome d’apnées du sommeil; Accidents vasculaires cérébraux; Brazzaville.

    INTRODUCTION

    Le syndrome d’apnées du sommeil (SAS) correspond à des épisodes répétés d'interruption complète (apnée) ou partielle (hyperpnée) du flux respiratoire survenant pendant le sommeil [1,2]. En raison de sa fréquence (4%) dans la population générale, de la gravité des complications cardio-vasculaires et neurologiques qui lui sont attribuées dans la littérature, ainsi que du risque auquel expose la somnolence diurne, le SAS semble véritablement représenter un enjeu de santé publique [1-3].

    Chez les patients victimes d’accidents vasculaires cérébraux (AVC), les causes du SAS sont diverses et peuvent être classées en trois catégories à savoir : obstructives (90% des syndromes d'apnées du sommeil et associée à une obésité́ ou à un syndrome métabolique), dites « syndrome d'apnées obstructives du sommeil » (SAOS) ; neurologiques, par anomalie du contrôle de la respiration, dites « syndrome d'apnées centrales du sommeil » (SACS) et mixte, comprenant une alternance d’apnées obstructives et centrales [4]. Le SAOS est le facteur de risque le moins recherché en pratique courante, en dépit du risque relatif associé à la survenue d’AVC variant entre 2 et 3 ; sa fréquence comprise entre 50 % et 70 %, quoique variant en fonction du degré de gravité (index d’apnées-hypopnées) [5-7].

    Le SAS, avec toutes ses variantes cliniques, entraine une altération de la qualité de vie, du processus de récupération et une détérioration des fonctions neurologiques des survivants aux AVC [6,8]. Diagnostiquer précocement le SAS sous toutes ses formes devient alors un impératif.

    En Afrique sub-saharienne, particulièrement au Congo, l’importance du problème est peu connue, en témoigne la rareté des données sur la question [9,10]. Le manque d’outils adéquats pour le diagnostic et les insuffisances dans la sensibilisation justifient ce constat [11]. D’où̀ l’intérêt de cette étude princeps réalisée dans le service de neurologie du Centre Hospitalier Universitaire de Brazzaville (CHUB). Le but recherché était d’améliorer la prise en charge des AVC au Congo.

    METHODES

    Type et période et cadre d’étude

    Il s’est agi d’une étude transversale. Elle a été́ réalisée durant la période allant du 1er juillet au 1er novembre 2020, soit une durée de cinq (5) mois dans le service de neurologie incluant et les consultations ambulatoires de neurologie, au CHU-B.

    Population et variables d’étude

    Nous avons inclus dans l’étude, les patients âgés d’au moins 18 ans, victimes d’AVC confirmé par une imagerie encéphalique, ayant consenti de participer à l’étude. N’ont pas été́ inclus dans l’étude les patients  aphasiques, mutiques, travailleurs de nuit, sous neuroleptique, ayant une pathologie d’otorhinolaryngologie (ORL), oxygéno-dépendant ou présentant des troubles de conscience avec un score de Glasgow ≤ 14. Nous avons exclu de l’étude les patients ayant arrêtés l’entrevue avant son terme, ayant un tracé polygraphique non contributif. Les patients ont été recensés de façon exhaustive.

    Les variables étudiées étaient : sociodémographiques (l’âge, le genre, le statut matrimonial, le niveau d’instruction, la profession, le niveau socio-économique) ; cliniques et paracliniques : antécédents personnels médicaux (hypertension artérielle, diabète sucré, bronchopneumopathie chronique obstructive, asthme, tabac, consommation excessive d’alcool ), mesures anthropométriques (indice de masse corporelle (IMC), périmètre cervical, périmètre abdominal) ;  liées l’AVC (l’ancienneté, le type, la topographie, le degré d’autonomie d’après le score de Rankin modifié) ; liées au syndrome d’apnées du sommeil (Échelle d’Epworth, Questionnaire STOP-BANG ) ; polygraphiques : index d’apnées-hypopnées (IAH).

    Collecte et déroulement de l’enquête

    Les données ont été recueillies à l’aide d’une fiche d’enquête standardisée, préétablie, (revue de la littérature) destinée aux patients.

    Le déroulement de l’étude s’est fait en quatre (04) phases :

    Phase I: phase de pré-test

    Cette phase a consisté à l’évaluation de la compréhension du contenu de la fiche d’enquête : nombre de patients.

    Phase II: phase administrative

    Cette phase a consisté à l’obtention des autorisations d’enquête délivré par la faculté des sciences de la santé et le comité d’éthique de recherche en sciences de la santé.

    Phase III: phase de collecte des données

    La collecte de données a débuté par un entretien individuel, avec le patient pour obtention du consentement de participation ainsi que les données sociodémographiques, en rapport avec l’AVC et en rapport avec le SAS. Cet entretien a été fait soit au lit du malade, soit au sortir de la consultation de suivi.

    Un examen physique sommaire a permis de vérifier l’état de santé global du patient, et de relever ses mesures anthropométriques. La taille a été mesurée chez un patient debout et pieds nus à l’aide d’une toise murale. Le poids a été mesuré à l’aide d’un pèse-personne mécanique de marque GIMA® (Rome, Italie) avec une portée de 160 kg. L’indice de masse corporelle a été calculé en utilisant la  formule de Quételet : IMC (kg/m2) = Poids (kg)/Taille2(m). L’entretien individuel s’est terminé par un rendez-vous pour l’enregistrement de la polygraphie ventilatoire. Il a été demandé aux patients de ne pas consommer d’alcool ni de benzodiazépines le jour de l’enregistrement de la polygraphie ventilatoire. Le cas échéant, un sevrage de 48h a été recommandé pour un rendez-vous ultérieur. Le soir du rendez-vous, l’enregistrement de la polygraphie ventilatoire s’est fait dans le service de neurologie à l’aide d’un polygraphe ventilatoire. Le polygraphe ventilatoire utilisé était de type YH-600 Polywatch® de BMC®. Ce polygraphe est composé d’un boitier, de deux petites pinces métalliques pour accrocher le boitier, une ceinture thoracique et/ou abdominale, des lunettes et un oxymètre. Il s’est agi d’un enregistrement polygraphique nocturne de huit heures de temps de sommeil.

    Phase IV: phase d’interprétation et analyse des données

    L’interprétation a été faite par un pneumologue du CHU de Brazzaville.

    Définitions opérationnelles

    - Niveau socio-économique [12]: le statut socio-économique était bas lorsque le revenu était inferieur à 1000 CFA par jour selon la banque mondiale. Il était moyen lorsque le revenu était compris entre 1000-80.000 FCFA par jour. Il était élevé lorsque le revenu était supérieur à deux fois le salaire minimum en République du Congo qui est de 80.000 FCA.

    - Somnolence diurne excessive (SDE) [13]: la recherche de la somnolence diurne excessive a été faite à l’aide de l’échelle d’Epworth.

    - Consommation excessive d’alcool: supérieure à 3 verres chez l’homme et 2 verres chez la femme.

    - Obésité abdominale: périmètre abdominal ≥ 94cm chez l’homme et ≥80cm chez la femme.

    - Périmètre du cou important: périmètre du cou ≥ 43 cm chez l’homme et ≥ 41cm chez la femme.

    -  Travailleurs de nuit: salarié qui accompli un nombre minimal d’heures de travail pendant la période de nuit, c’est-à-dire entre 21h et 6h.

    Analyse statistique

    L’analyse des données a été réalisée à l’aide du logiciel SPSS 20.0. Nous avons calculé les moyennes pour les variables quantitatives à distribution normale et les proportions pour les variables qualitatives.

    Le test de Fisher exact a été utilisé pour la comparaison des proportions. Le seuil p < 0,05 a été considéré significatif.

    Considérations éthiques

    Les approbations du comité d’éthique pour la recherche en sciences de la santé (CERSSA). Un consentement éclairé a été obtenu par les patients. La confidentialité des patients a été assurée par des interviews privés. Un code et un numéro d’identification ont été attribués à chaque patient afin de garantir la confidentialité des données et l’anonymat.

    Les données numérisées ont été protégées grâce à un mot de passe.

    RESULTATS

    Données générales

    Un échantillon de 70 patients répondant aux critères d’inclusion a été retenu. L’âge moyen de notre échantillon était de 60,2±12,2 ans avec sex-ratio de 1,9. Il était constitué de 90% (63/70) de patients hypertendus, 82,9% (58/70) de patients diabétiques, 30% (21/70) de patients énoliques.

    Le tabagisme constituait 5,7% de l’échantillon.

    La moyenne de l’IMC était de 26,66±4,3 Kg/m2. Notre échantillon était constitué de 35,7% (25/70) de patients ayant un surpoids, de 21,4% (15/70) ayant une obésité grade I et de 2,9% (2/70) ayant une obésité grade II.

    L’obésité abdominale était retrouvée dans 50% (35/70) de patients et 65,7% (46/70) de patients avait un périmètre du cou important. La médiane de l’ancienneté de l’AVC était de 13 mois.

    L’ensemble des caractéristiques générales des patients victimes d’AVC était représenté (Tableau 1).

    A l’imagerie cérébrale, 31,4% (22/70) des patients avaient un hématome intra parenchymateux dont 22,7% (5/22) avaient une localisation lobaire et 77,3% (17/22) une localisation profonde. L’infarctus artériel cérébral représentait 68,6% (48/70). Les différentes localisations de l’infarctus artériel cérébral sont représentées (Figure 1).

    L’échantillon était constitué de 32,9% (23/70) patients ayant des séquelles motrices, de 5,7% (4/70) ayant des séquelles sensitives et les troubles de la déglutition étaient retrouvés dans les proportions de 8,6% (6/70). Le degré d’autonomie post AVC (Figure 2) était présenté selon le score de RANKIN modifié.

    ACMS: artère cérébrale moyenne superficielle ; ACMP: artère cérébrale moyenne profonde; ACA : artère cérébrale antérieure ; ACP: artère cérébrale profonde ; TP: tronc cérébral.

    Données spécifiques

    La somnolence diurne excessive (SDE) évaluée par l’échelle de Epworth était la somnolence avérée et sévère dans les proportions respectives de 3% et 1%. Le risque de développer un SAOS évalué à l’aide du score de STOP-BANG, était faible dans 14,3% (10/70), moyen dans 50% (35/70) et élevé dans 35,7% (25/70). La fréquence globale du SAS était de 72,02% (49/70). Celle du SAS obstructif était de 65,71% (46/70) et représentait 93,88% (46/49) des SAS. Le SAS mixte représentait 6,12% (3/49). Le SAS était léger dans 26% des cas, modéré dans 47% des cas et sévère dans 27% des cas.

    Profil des patients ayant un SAS

    L’âge moyen des patients porteur d’un SAS était de 61,2 ±12,1 ans et le sex ratio était de 2,27. Le tableau VI représente la répartition des patients ayant le SAS selon les caractéristiques sociodémographiques, clinique et paracliniques. La relation entre l’ancienneté de l’AVC et l’Index Apnée Hypopnée (IAH) était illustrée (Figure 3).

    r = -0,1 la corrélation est faibles entre le SAS et l’ancienneté de l’AVC

    AVC : accident vasculaire cérébral ; SAS : syndrome d’apnée du sommeil.

    DISCUSSIONS

    Bien que notre protocole d’étude ait été bien suivi, les résultats de notre étude ne sont pas affranchis de toutes les limites et biais. Notamment le faible effectif des patients à recenser en raison de la pandémie de la covid-19.

    La fréquence globale du SAS dans notre étude était de 72,02%. Nos résultats rejoignent ceux rapportés par une étude brésilienne (76,8%) [14]. Cependant, elle est jugée supérieure à celle retrouvée au Benin et au Ghana où les fréquences se situent entre 46 et 50% [15,16].

    Cette différence pourrait s’expliquer par la durée d’étude plus longue (1 an) que la nôtre, l’utilisation de questionnaires variés, la diversité dans la définition du SAS et l’hétérogénéité de la population étudiée. Par ailleurs, notre fréquence est largement supérieure à celles obtenue en population générale, oscillant entre 2 à 28% [15,16].

    Le syndrome d’apnées du sommeil de type obstructif (SAOS) était le plus retrouvé. Ces résultats sont semblables à ceux de Turkington et al [17]. Le SAOS est la forme clinique de SAS la plus rapportée et constituant un facteur de risque de survenue des AVC [18].

    Cependant, le faible effectif de nos patients ne nous a pas permis de le rechercher comme facteur de risque. L’absence de syndrome d’apnées central du sommeil (SACS) dans notre étude confirme la rareté de cette forme clinique [1].

    La forme modérée du SAOS était la plus distinguée dans notre étude. La même observation a été faite par Menon et al [19].

    Elle est rattachée aux séquelles post AVC (sévérité du handicap moteur post AVC et

    l’existence des troubles de la déglutition), à l’existence d’une obésité, notamment abdominale, d’un diabète sucré et d’une HTA (hypertension artérielle) ainsi qu’au périmètre cervical important. En effet l’obésité est clairement identifiée comme facteur de risque associé au SAS (IAH ≥ 15/h) [20].

    Dans notre étude l’association n’était pas significative (p=0,7). Néanmoins les sujets ayant un IMC supérieur ou égale à 25kg/m2 ont 1,8 fois plus de risque de présenter un SAS. L’obésité abdominale était statistiquement associée à la présence d’un SAS [21].

    On a noté une association significative entre le périmètre cervical important et la présence d’un SAS (p=0,009). Turkington et al [17] et Wessendorf et al [22] sont parvenus aux mêmes constats. Ils ont également rapporté une association significative entre le périmètre cervical et le SAS modèré et sévère. Chan et al [23] ont remarqué que les victimes d’AVC de leur enquête ayant un SAS ont un périmètre cervical important.

    Il y avait une association significative entre le score de RANKIN modifié et la présence du SAS. Plusieurs études corroborent cette affirmation. En fait il a été remarqué que les victimes d’AVC présentant un SAS récupéraient moins bien que les victimes d’AVC qui n’en présente pas [24]. En outre, plusieurs études ont remarqué une nette amélioration du handicap fonctionnelle lorsque le SAS est traité par la PPC [25, 26].

    CONCLUSION

    Le syndrome d’apnées du sommeil est fréquent chez les patients victimes d’accidents vasculaires cérébraux au centre hospitalier universitaire de Brazzaville, particulièrement le syndrome d’apnées obstructif du sommeil.

    Il était associé à l’obésité abdominale, à un périmètre cervical important. Son existence ainsi que celle du syndrome d’apnées mixte du sommeil influencent la récupération fonctionnelle et la qualité de vie des patients.

    CONFLIT D’INTERETS

    Les auteurs déclarent aucun conflit d’intérêt à travers cette étude.

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    Figures - Tables

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    ARTICLE INFO  DOI: 10.12699/jfvpulm.14.44.2023.44

    Conflict of Interest
    Non   

    Date of manuscript receiving
    25/04/2023   

    Date of publication after correction
    25/10/2023 

    Article citation

    ELP. Bemba, RG. Bopaka, GA. MPandzou, H. Mbéré Ossema, FH. Okemba Okombi, KB. Ossale Abacka, PM. Ossou-Nguiet. J Func Vent Pulm  2023;44(14):44-49